Dans les années 80, quand les VHS arrivent au Ghana, des projections de films itinérantes furent organisées dans des cinémas mobiles, vidéo clubs ou chez des commerçants.
Les films étant bien souvent livrés sans les affiches originales, la promotion en était alors assurée par des artistes locaux à l’imagination débridée. Peintes sur des sacs de toile récupérés, parfois sans même avoir vu le film, fruit de l’interprétation d’un titre ou d’une phrase résumant ce dernier, réalisées au plus vite, ces affiches offrent des visuels surprenants.
Les fautes d’orthographe était sans importance, la conformité de l’anatomie, le respect des proportions et de la perspective approximatifs, parfois on ajoutait des éléments qui n’étaient pas dans le film : peu importe, il fallait une affiche choc, qui accroche, une affiche qui attire le badaud.
Le résultat est étonnant, maladroit, kitsch, naïf, touchant et fabuleusement créatif.
Pour aller plus loin, l’excellent livre de Jean-Pierre Putters : Ca l’affiche mal ! : Le meilleur du pire des affiches de cinéma du monde, Le Ghana, Editions Le Bord de l’eau, 2011.
Les bonnes manières occupent une place importante dans la vie au Japon.
En 2008, le métro de Tokyo a fait appel à l’illustrateur et directeur artistique Bumpei Yorifuji pour rappeler les règles de courtoisie et de bienséance.
Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Katowice en 2004, Kaja Renkas assemble images anciennes, gravures, photographies, cartes postales et crée des collages surréalistes qui ne sont pas sans rappeler Dada ou les Monty Python.
Il est temps d’être responsables de nos déchets. Les sacs-poubelle imaginés par MAQ, Inc, un groupe de créatifs basé à Tokyo, visent à «transformer les points de collecte d’ordures en projets artistiques».